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Maladie de Parkinson : l’activité physique est associée à une réduction de la mortalité

Rédigé le Mardi 16 Novembre 2021 à 16:41 |



Une association dose-réponse conférant une protection a été constatée entre l’activité physique et la mortalité toutes causes confondues chez les patients atteints de la maladie de Parkinson.

Pourquoi est-ce important ?

  • Si l’association est causale, ce facteur lié au mode de vie pourrait être modifiable.

Principaux résultats

  • 17 % des patients de la cohorte sont décédés pendant une période de suivi moyenne de 4,5 ans.
  • Les individus physiquement actifs, par rapport aux individus inactifs, présentaient une mortalité plus faible, avec une association dose-réponse (P < 0,001) :
    • Activité physique vigoureuse : rapport de risque (RR) de 0,80 (intervalle de confiance [IC] à 95 % : 0,69–0,93).
    • Activité physique modérée : RR de 0,66 (IC à 95 % : 0,55–0,78).
    • Activité physique légère : RR de 0,81 (IC à 95 % : 0,73–0,90).
  • La réduction du risque la plus importante a été observée pour les personnes qui étaient physiquement actives avant et après le diagnostic de maladie de Parkinson, avec un bénéfice constaté à tous les niveaux d’intensité de l’activité physique :
    • Activité physique vigoureuse : RR de 0,66 (IC à 95 % : 0,50–0,88)
    • Activité physique modérée : RR de 0,49 (IC à 95 % : 0,32–0,75).
    • Activité physique légère : rapport de risque (RR) de 0,76 (IC à 95 % : 0,66–0,89).
  • Une réduction a également été observée chez les personnes qui ont commencé à pratiquer une activité physique après le diagnostic, par rapport à celles qui sont restées physiquement inactives, et ce pour tous les niveaux d'intensité :
    • Activité physique vigoureuse : RR de 0,82 (IC à 95 % : 0,70–0,97).
    • Activité physique modérée : RR de 0,69 (IC à 95 % : 0,57–0,83).
    • Activité physique légère : RR de 0,86 (IC à 95 % : 0,78–0,98).

Commentaire d’expert

  • Dans un éditorial, Nienke M. de Vries, PhD, et ses co-auteurs écrivent que l’étude « ouvre un large éventail de nouvelles opportunités pour les personnes atteintes de la maladie de Parkinson de bénéficier de la pratique d’une activité physique, en reconnaissant que ce n’est pas seulement l’intensité, mais aussi le volume des activités physiques, qui peuvent être un facteur déterminant important pour atteindre les critères d’évaluation à venir ». 








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