Une étude publiée dans la revue savante Cancer Research suggère qu’un sommeil fragmenté, causé par de l’apnée du sommeil, favorise la progression du cancer. Comme quoi bien dormir n’est vraiment pas une perte de temps!
En plus d’être associé à un risque accru d’obésité, de maladies cardiovasculaires et de diabète, des études indiquent que le manque de sommeil augmente également le risque de développer certains cancers. Par exemple, les personnes qui dorment moins de six heures par nuit ont une incidence de polypes colorectaux (un important facteur de risque de cancer du côlon) 50 % plus élevée que celles qui dorment plus de sept heures.
Les hommes âgés qui éprouvent des problèmes à dormir voient aussi leur risque de cancer de la prostate significativement augmenter, en particulier pour les formes les plus agressives de la maladie. Dans la même veine, les femmes ménopausées qui souffrent d’insomnie sont plus à risque d’être touchées par un cancer de la thyroïde, mais ce manque de sommeil ne semble toutefois pas augmenter leur risque de cancer du sein.