L’analyse des tweets parlant d’alcool montre que toutes les occasions ne sont pas aussi à risque sur le plan de la santé publique… Le Nouvel An serait ainsi une période particulièrement sensible, comme en témoigne cette étude américaine conduite à partir de l’analyse du contenu des tweets les soirs de fête.
Ce sont ceux qui en parlent le plus qui s’abstiennent le moins
Les réseaux sociaux comme Twitter sont utilisés pour développer des approches éducationnelles ou pour suivre des tendances épidémiologiques. Des auteurs ont souhaité en exploiter les données afin de mieux décrire les comportements associés à une consommation massive d’alcool. En effet, de précédentes études ont pu montrer qu’il existe une association entre les messages publiés par des utilisateurs sur leur consommation d’alcool et leur comportement habituel en la matière. Étant donné les risques sociaux et médicaux associés aux blackouts (amnésies) secondaires à une absorption massive d’alcool, des chercheurs ont exploité, grâce au machine learning, une base de données de tweets postés par la population américaine entre 2009 et 2020. L’idée étant de repérer si certaines périodes de l’année, comme les fêtes de fin d’année, sont des périodes plus à risque.
Les auteurs ont ainsi pu identifier 591 millions de tweets parlant spécifiquement d’ivresse et 3,5 millions de blackouts liés à l’alcool. De façon attendue, la fréquence des tweets parlant d’alcool était plus importante au cours de la soirée, avec un pic moyen compris entre 18 et 22 heures et plus élevée le week-end. Comparativement à un week-end normal, la fréquence des tweets évoquant un blackout était la plus élevée lors du Nouvel An et, dans une moindre mesure, lors de Thanksgiving ou de la Saint Patrick, alors que ce n’était pas le cas à Noël (qui revêt toutefois une importance moindre aux Etats-Unis que Thanksgiving). Des données qui suggèrent qu’il serait possible de programmer les messages de prévention à des moments privilégiés, et plus à risque, durant l’année...
Le candidat à la présidentielle veut aussi assurer le respect des distances dans ses rassemblements et demander la preuve d'un test négatif ou d'une vaccination.
