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Carcinome hépatocellulaire : comment gérer les effets indésirables liés au lenvatinib

Rédigé le Samedi 6 Novembre 2021 à 11:41 |



  • Des experts prodiguent des conseils concernant la prise en charge des événements indésirables fréquents associés au lenvatinib dans le cadre du traitement du carcinome hépatocellulaire (CHC).

Pourquoi est-ce important ?

  • Le lenvatinib est associé à un risque élevé d’événements indésirables.

Points clés

  • Hypertension :
    • la pression artérielle (PA) doit être surveillée une semaine après le traitement, puis toutes les deux semaines pendant deux mois, puis mensuellement à domicile ou à la clinique.
    • Aucune donnée probante solide n’appuie l’utilisation d’un antihypertenseur spécifique.
    • Une hypertension non contrôlée peut nécessiter l’interruption, la réduction ou l’arrêt du lenvatinib.
  • Protéinurie : les patients doivent être surveillés toutes les deux semaines pendant le premier mois, puis mensuellement. Une protéinurie supérieure ou égale à 2+ peut nécessiter une interruption, un ajustement ou un arrêt du lenvatinib.
  • La diarrhée doit être prise en charge rapidement et avant toute interruption ou réduction de la dose de lenvatinib.
  • Syndrome d’érythrodysesthésie palmoplantaire/réaction cutanée main-pied :
    • les patients doivent prendre des mesures préventives, telles que l’application d’émollients et d’agents sur ordonnance contenant de l’urée.
    • Les symptômes de grade 2 ou 3 peuvent nécessiter une interruption ou une réduction de la dose de lenvatinib.
  • L’appétit et le poids corporel doivent être surveillés. Un événement de grade 1 ou 2 peut nécessiter une réduction temporaire de la dose, et un événement de grade 3 peut nécessiter une interruption.
  • Fatigue : les causes potentiellement traitables doivent être évaluées. En cas de fatigue de grade supérieur ou égal à 2, une interruption peut être nécessaire si les symptômes sont intolérables.
  • Trouble hépatique/hépatotoxicité : les événements de grade 2 ou 3 intolérables nécessitent une interruption du traitement, puis une reprise à une dose plus faible après l’amélioration des symptômes. Le traitement doit être arrêté en cas d’insuffisance hépatique.
  • Hypothyroïdie : surveiller mensuellement pendant deux mois, puis régulièrement. Si les taux de thyréostimuline (TSH) sont supérieurs à 10 mUI/l ou compris entre 5 et 10 mUI/l sur 2 dosages, il convient d’en discuter avec un endocrinologue.
  • Événements cardiovasculaires/cérébrovasculaires : surveiller la survenue d’une éventuelle décompensation cardiaque. En cas d’événement de grade 3, interrompre le traitement, puis le reprendre à une dose plus faible lorsque l’événement revient à un grade de 0–1.








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