Des évolutions thérapeutiques majeures ont contribué à améliorer le pronostic vital des patients atteints de cancer du rein métastatique. Les oncologues ont initialement pu utiliser des inhibiteurs de tyrosine kinase (ITK) anti-angiogéniques en monothérapie, des anti-PD-1, puis des combinaisons d’immunothérapies (anti-PD-1 et anti-CTLA-4), et plus récemment l’association d’un ITK anti-angiogénique et d’une immunothérapie par anti-PD-L1.
Si les évènements indésirables liés à l’usage de ces traitements en monothérapie sont bien connus et maîtrisés des praticiens, en revanche, la gestion des toxicités liées à un usage en combothérapie reste plus délicate.
Quelques points clés concernant la gestion des toxicités liées aux combinaisons ITK/immunothérapie ou double immunothérapie
Cette prise en charge s’appuie sur la prévention et l’anticipation des toxicités spécifiques à chaque traitement, ce qui nécessite de bien les connaître, de les rechercher par des examens cliniques et paracliniques appropriés et de les traiter et/ou d’arrêter le traitement concerné, puis de suivre leur évolution jusqu’à résolution.