À retenir
- L’utilisation de l’absorptiométrie biphotonique à rayons X (Dual-Energy X-Ray Absorptiometry, DXA) chez les patients plus âgés atteints d’un cancer de la prostate localisé ou régional, qui ont commencé un traitement par privation androgénique (TPA), est restée rare.
- Un dépistage antérieur par DXA est associé à un risque plus faible de fractures majeures.
- L’étude souligne l’importance du dépistage par DXA pour la prévention des fractures majeures chez les hommes plus âgés atteints d’un cancer de la prostate.
- L’étude a été menée auprès de 54 953 hommes âgés d’au moins 66 ans atteints d’un cancer de la prostate diagnostiqué entre 2005 et 2015, qui avaient commencé un TPA.
- Financement : département des Services de santé de l’État du Texas (Texas Department of State Health Services) ; Institut de recherche et de prévention du cancer du Texas (Cancer Prevention and Research Institute of Texas, CPRIT) ; autres.
- 7,9 % des patients ont fait l’objet d’un dépistage par DXA.
- 17,5 % des patients ont présenté des fractures après l’administration initiale d’un TPA.
- Le taux de dépistage par DXA est passé de 6,8 % en 2005 à 8,4 % en 2015.
- Un taux de dépistage plus faible était associé :
- au célibat : rapport de cotes (RC) de 0,89 ; P = 0,01 ;
- à l’origine ethnique noire non hispanique : RC de 0,80 ; P < 0,001 ;
- au fait de résider dans de petites zones urbaines : RC de 0,77 ; P = 0,001 ;
- au fait de résider dans des régions où le niveau d’éducation est plus faible : RC de 0,75 ; P < 0,001 ;
- à l’administration d’antiandrogènes non stéroïdiens : RC de 0,57 ; P = 0,004.
- Un dépistage antérieur par DXA était associé à un risque plus faible de fractures majeures (rapport de risque [RR] : 0,91 ; P = 0,05) après une correction pour prendre en compte les scores de propension.
- Il s’agissait d’une étude rétrospective.