cancer du col de l utérus

Rédigé le Mercredi 16 Février 2022 à 20:36 |



À retenir La survie était significativement plus longue avec le cémiplimab qu’avec une chimiothérapie à agent unique chez les patientes atteintes d’un cancer du col de l’utérus récidivant, après une chimiothérapie de première intention à base de platine. Pourquoi est-ce important ? Les patientes atteintes d’un cancer du col de l’utérus récidivant présentent un pronostic défavorable et disposent d’options thérapeutiques limitées. Méthodologie L’étude randomisée de phase III EMPOWER-Cervical 1 a été menée auprès de 608 patientes ayant présenté une progression après une chimiothérapie de première intention, qui ont été affectées de manière aléatoire (selon un rapport de 1:1) pour recevoir du cémiplimab ou une chimiothérapie à agent unique à la discrétion de l’investigateur. Financement : Regeneron Pharmaceuticals ; Sanofi. Principaux résultats La survie globale (SG) médiane était plus longue dans le groupe cémiplimab que dans le groupe chimiothérapie (12,0 mois contre 8,5 mois ; rapport de risque [RR] : 0,69 ; P < 0,001). Le cémiplimab a permis d’obtenir une amélioration significative de la SG médiane chez les patientes atteintes : d’un carcinome épidermoïde : 11,1 mois contre 8,8 mois (RR : 0,73 ; P = 0,006) ; d’un adénocarcinome ou carcinome adéno-épidermoïde : 13,3 mois contre 7,0 mois (RR : 0,56 ; intervalle de confiance [IC] à 95 % : 0,36–0,85). Le taux de réponse objective était de 16,4 % avec le cémiplimab, contre 6,3 % avec la chimiothérapie (P < 0,001). Le taux d’événements indésirables de grade supérieur ou égal à 3 était de 45,0 % et 53,4 % dans les groupes cémiplimab et chimiothérapie, respectivement. Les plus fréquents étaient l’anémie, les infections des voies urinaires et la neutropénie. Limites
Les analyses des sous-groupes selon l’âge et les lignes de traitement précédentes étaient limitées par le petit nombre de patientes.