Alors qu’un certain nombre de mesures de lutte contre le Covid-19 ont été levées le 14 mars, plusieurs restent en vigueur qui touchent directement ou indirectement les professionnels de santé. Elles sont précisées dans un DGS-Urgent[1]. L’obligation vaccinale toujours en place Parmi elles, l’obligation vaccinale. Les professionnels et les structures concernées par la vaccination obligatoire contre le Covid sont inchangées, tout comme les modalités de contrôle, indique le ministère de la santé.
Un statu quo qui se démarque de la décision de la Grande Bretagne qui a renoncé début mars à mettre en place l’obligation vaccinale prévue début avril pour les soignants du service public de santé (NHS).
Si le caractère obligatoire de la vaccination pour les professionnels de santé n’a pas changé depuis son entrée en vigueur le 15 septembre 2021, les modalités de respect de l’obligation vaccinale ont toutefois été actualisées afin d’intégrer la réduction de la durée du certificat de rétablissement à 4 mois et l’équivalence infection – injection pour les professionnels qui ont contracté le Covid-19 plus de 3 mois après leur schéma vaccinal initial.
Rappel obligatoire
Depuis le 30 janvier 2022, la dose de rappel est devenue obligatoire pour les professionnels de santé. À défaut, les soignants peuvent être suspendus, sans rémunération.
Dans son point du 3 mars, Santé Publique France indique que « concernant les professionnels de santé, la couverture vaccinale de la dose de rappel était de 77,3% pour ceux exerçant en Ehpad ou USLD, de 86,0% pour les libéraux et de 76,4% pour les salariés en établissements de santé ».
Garder le masque Concernant la levée du port du masque, il est requis, « selon des modalités adaptées, sur décision du responsable de la structure dans les établissements de santé » dans les établissements et services médico-sociaux accueillant des personnes âgées ou une majorité de personnes à risque de forme grave du Covid-19.
Le masque est également requis, toujours sur décision du responsable de la structure et selon des modalités adaptées, dans : les lieux dans lesquels exercent les professions médicales, notamment les cabinets médicaux, les centres de santé et les maisons de santé pluriprofessionnelles ; les lieux dans lesquels exercent les auxiliaires médicaux, notamment les cabinets infirmiers et les cabinets de masso-kinésithérapie ; les lieux dans lesquels exercent les psychologues, les ostéopathes, les chiropracteurs et les psychothérapeutes ; les pharmacies d’officine ; les laboratoires de biologie médicale. « Afin de protéger les plus fragiles de nos concitoyens alors que le virus continue de circuler, les responsables des structures précitées sont ainsi fortement incités à maintenir l'obligation de port du masque dans leurs locaux », indique le Ministère.
Enfin, les employeurs des professionnels effectuant des interventions au domicile des personnes âgées ou handicapées peuvent leur imposer l’obligation de port du masque à l’occasion de leurs interventions.
Par ailleurs, il convient de rappeler que le port du masque dès 6 ans est fortement recommandé pour les personnes âgées, immunodéprimées, malades chroniques et fragiles ; ainsi que pour leurs aidants mais aussi pour les personnes symptomatiques ; les contacts à risque et les cas confirmés, jusqu’à 7 jours après leur sortie d’isolement.
Conduite à tenir pour les contacts à risque
À compter du 21 mars, les personnes contacts à risque, quel que soit leur statut vaccinal, ne seront plus tenues d’observer une quarantaine. Elles doivent réaliser un test (TAG, RT-PCR ou autotest) à J+2 de la notification du statut de contact. Dans l’objectif de renforcer la surveillance génomique, tout résultat positif de test antigénique ou d’autotest doit désormais faire l’objet d’une confirmation par test RT-PCR. Les personnes contacts à risque doivent appliquer les mesures barrières, et notamment le port du masque en intérieur et en extérieur au contact d’autres personnes. Elles doivent limiter leurs contacts, en particulier avec des personnes fragiles. Mais aussi éviter tout contact avec des personnes à risque de forme grave et télétravailler dans la mesure du possible.
Cet article a été écrit par Aude Lecrubier et initialement publié sur le site interne Medscape.
Un statu quo qui se démarque de la décision de la Grande Bretagne qui a renoncé début mars à mettre en place l’obligation vaccinale prévue début avril pour les soignants du service public de santé (NHS).
Si le caractère obligatoire de la vaccination pour les professionnels de santé n’a pas changé depuis son entrée en vigueur le 15 septembre 2021, les modalités de respect de l’obligation vaccinale ont toutefois été actualisées afin d’intégrer la réduction de la durée du certificat de rétablissement à 4 mois et l’équivalence infection – injection pour les professionnels qui ont contracté le Covid-19 plus de 3 mois après leur schéma vaccinal initial.
Rappel obligatoire
Depuis le 30 janvier 2022, la dose de rappel est devenue obligatoire pour les professionnels de santé. À défaut, les soignants peuvent être suspendus, sans rémunération.
Dans son point du 3 mars, Santé Publique France indique que « concernant les professionnels de santé, la couverture vaccinale de la dose de rappel était de 77,3% pour ceux exerçant en Ehpad ou USLD, de 86,0% pour les libéraux et de 76,4% pour les salariés en établissements de santé ».
Garder le masque Concernant la levée du port du masque, il est requis, « selon des modalités adaptées, sur décision du responsable de la structure dans les établissements de santé » dans les établissements et services médico-sociaux accueillant des personnes âgées ou une majorité de personnes à risque de forme grave du Covid-19.
Le masque est également requis, toujours sur décision du responsable de la structure et selon des modalités adaptées, dans : les lieux dans lesquels exercent les professions médicales, notamment les cabinets médicaux, les centres de santé et les maisons de santé pluriprofessionnelles ; les lieux dans lesquels exercent les auxiliaires médicaux, notamment les cabinets infirmiers et les cabinets de masso-kinésithérapie ; les lieux dans lesquels exercent les psychologues, les ostéopathes, les chiropracteurs et les psychothérapeutes ; les pharmacies d’officine ; les laboratoires de biologie médicale. « Afin de protéger les plus fragiles de nos concitoyens alors que le virus continue de circuler, les responsables des structures précitées sont ainsi fortement incités à maintenir l'obligation de port du masque dans leurs locaux », indique le Ministère.
Enfin, les employeurs des professionnels effectuant des interventions au domicile des personnes âgées ou handicapées peuvent leur imposer l’obligation de port du masque à l’occasion de leurs interventions.
Par ailleurs, il convient de rappeler que le port du masque dès 6 ans est fortement recommandé pour les personnes âgées, immunodéprimées, malades chroniques et fragiles ; ainsi que pour leurs aidants mais aussi pour les personnes symptomatiques ; les contacts à risque et les cas confirmés, jusqu’à 7 jours après leur sortie d’isolement.
Conduite à tenir pour les contacts à risque
À compter du 21 mars, les personnes contacts à risque, quel que soit leur statut vaccinal, ne seront plus tenues d’observer une quarantaine. Elles doivent réaliser un test (TAG, RT-PCR ou autotest) à J+2 de la notification du statut de contact. Dans l’objectif de renforcer la surveillance génomique, tout résultat positif de test antigénique ou d’autotest doit désormais faire l’objet d’une confirmation par test RT-PCR. Les personnes contacts à risque doivent appliquer les mesures barrières, et notamment le port du masque en intérieur et en extérieur au contact d’autres personnes. Elles doivent limiter leurs contacts, en particulier avec des personnes fragiles. Mais aussi éviter tout contact avec des personnes à risque de forme grave et télétravailler dans la mesure du possible.
Cet article a été écrit par Aude Lecrubier et initialement publié sur le site interne Medscape.