Pourquoi est-ce important ?
Le DSG affecte 4 % à 11 % de toutes les femmes enceintes.
Méthodologie
Une cohorte prospective de 622 femmes a été constituée dans une clinique universitaire de prise en charge du DSG pendant la période 2011–2017 ; 162 femmes ont été analysées 1 an après l’accouchement. Financement : Fonds national suisse de la recherche scientifique ; Novo Nordisk (sans restriction) ; Fondation Leenaards ; Fondation Vontobel ; Société suisse d’endocrinologie et de diabétologie.
Principaux résultats
6–8 semaines après l’accouchement, par rapport à la période avant la grossesse : Le poids moyen était plus élevé de 4,8 kg (P < 0,001). La proportion de femmes ayant un indice de masse corporelle (IMC) normal était de 34,1 %, contre 51,1 %. 8,3 % et 8,7 % de femmes en plus étaient en surpoids et obèses, respectivement (P < 0,001). À un an, par rapport à six–huit semaines, le poids n’a pas diminué de manière significative (-0,4 kg ; P = 0,97) et est resté plus élevé qu’avant la grossesse (+4,2 kg ; P = 0,03). L’IMC moyen à un an est resté plus élevé qu’avant la grossesse (1,6 kg/m2 ; P = 0,018). De six–huit semaines à un an : Le tour de taille a diminué (-2,6 cm ; P < 0,001). Le taux d’HbA1c est resté stable (0,02 % ; P = 0,96). Le glucose plasmatique à jeun (GPJ) a augmenté (0,5 mmol/l ; P < 0,001). Le prédiabète a été multiplié par 1,8, passant de 25,9 % à 47,2 % (P = 0,001). L’IMC avant la grossesse a prédit l’obésité à 1 an (rapport de cotes [RC] : 1,70 ; intervalle de confiance [IC] à 95 % : 1,40–2,07). Le GPJ à 6–8 semaines a prédit le prédiabète à 1 an (RC : 3,23 ; IC à 95 % : 1,32–7,92).
Limites
Le poids avant la grossesse était autodéclaré. Petit échantillon avec données à un an.