Pourquoi est-ce important ?
Une MAC plus élevée suggère la présence de comorbidités plus élevées chez les patients d’origine ethnique afro-américaine. Par conséquent, elle peut entraîner une probabilité plus faible de faire l’objet d’une néphrectomie de cytoréduction.
Méthodologie
Une étude a été menée auprès de patients atteints d’un CCRmcc (n = 10 958) et d’un CCRm non-cc (n = 1 239), identifiés à partir du registre Research Plus (2000–2018) de la base de données Surveillance, épidémiologie et résultats finaux (Surveillance, Epidemiology, and End Results) et stratifiés selon l’origine ethnique caucasienne, hispanique, afro-américaine et asiatique. Financement : aucun.
Principaux résultats
Patients de la cohorte CCRmcc : À 60 mois de suivi, le taux de MAC était de 8,7 %, 6,5 %, 6,0 % et 7,3 % chez les patients d’origine ethnique afro-américaine, caucasienne, hispanique et asiatique, respectivement. La MAC était significativement plus élevée chez les patients d’origine ethnique afro-américaine que chez ceux d’origine ethnique caucasienne (rapport de risque corrigé [RRc] : 1,55 ; P < 0,001). Patients de la cohorte CCRm non-cc : À 60 mois de suivi, le taux de MAC était de 8,4 %, 7,6 %, 8,9 % et 1,9 % chez les patients d’origine ethnique afro-américaine, caucasienne, hispanique et asiatique, respectivement. La MAC était significativement plus élevée chez les patients d’origine ethnique afro-américaine que chez ceux d’origine ethnique caucasienne (RRc : 1,54 ; P = 0,04). Les patients d’origine ethnique afro-américaine atteints d’un CCRmcc étaient moins susceptibles de faire l’objet d’une néphrectomie de cytoréduction (RRc : 0,72 ; P < 0,001), mais plus susceptibles de recevoir un traitement systémique (RRc : 1,34 ; P = 0,003). Limites Il s’agissait d’une étude rétrospective.