Pourquoi est-ce important ?
Des immunothérapies conçues pour augmenter l’immunité anticancéreuse (active ou passive, y compris le transfert adoptif de cellules du bacille de Calmette-Guérin) ont été développées pour prévenir la récidive ou les métastases à distance du CBNPC localisé malgré une chirurgie ou une radiothérapie à visée curative.
Méthodologie
Une méta-analyse a été réalisée à partir de 11 essais cliniques randomisés ayant inclus 5 128 participants, identifiés après une recherche dans les bases de données CENTRAL, MEDLINE, Embase, CINAHL, et 5 registres d’essais. Financement : Institut Karolinska, Suède.
Principaux résultats
Aucune différence n’a été observée entre le groupe immunothérapie et le groupe témoin en termes de survie globale (SG ; rapport de risque instantané [RRI] : 0,94 ; P = 0,27). Aucune différence n’a été observée entre le groupe immunothérapie et le groupe témoin en termes de survie sans progression (SSP ; RRI : 0,94 ; P = 0,19). Aucune différence n’a été observée entre les groupes au niveau des événements indésirables (risque relatif [RR] : 1,12 ; P = 0,11). Aucune différence n’a été observée entre les groupes au niveau des événements indésirables graves (RR : 1,14 ; intervalle de confiance [IC] à 95 % : 0,92–1,40). Aucune différence n’a été observée entre les groupes au niveau des taux de survie à différents moments, y compris du taux de survie lors du suivi à 1 an (RR : 1,02 ; IC à 95 % : 0,96–1,08).
Limites
Une hétérogénéité modérée à élevée a été constatée entre les études. Certaines données probantes, comme celles des événements indésirables, sont de faible qualité.