Pourquoi est-ce important ?
La méta-analyse en réseau est la seule méthodologie de classement des traitements en l’absence d’essais comparatifs. Cette méta-analyse donne aux cliniciens les outils nécessaires pour comparer les points forts et les points faibles de différents inhibiteurs de la tyrosine kinase ciblant l’ALK de première, deuxième et troisième générations.
Méthodologie
Une méta-analyse en réseau bayésienne a été réalisée à partir de 9 essais contrôlés randomisés (ECR) de phase II et de phase III impliquant 2 484 patients après une recherche dans les bases de données PubMed, Embase, Cochrane Library et ClinicalTrials.gov. Financement : Projet de planification en sciences et technologie de la province du Guangdong, Chine ; autres.
Principaux résultats
Meilleure survie sans progression (SSP) : Lorlatinib (63,7 % de probabilité d’avoir la meilleure SSP). Alectinib 300 mg (17,6 %). Alectinib 600 mg (7,2 %). Meilleure survie globale (SG) : Alectinib 600 mg (35,9 % de probabilité d’avoir la meilleure SG). Lorlatinib (30,6 %). Ensartinib (11,8 %). Meilleur taux de réponse objective (TRO) : Alectinib 300 mg (37 % de probabilité d’avoir le meilleur TRO). Lorlatinib (21 %). Alectinib 600 mg (13 %). Événements indésirables (EI) de grade supérieur ou égal à 3 : Céritinib (probabilité de 60 % de provoquer des EI de grade supérieur ou égal à 3). Alectinib 300 mg (59 % de probabilité d’être l’intervention la plus sûre). Alectinib 600 mg (22 % de probabilité d’être l’intervention la plus sûre).
Limites
Les données de SG étaient immatures, et la SG médiane n’a pas été indiquée. Les patients n’ont pas été stratifiés par origine ethnique.