Un nouveau variant XE, mixe de BA.1 et BA.2 a été détecté au Royaume-Uni. Le recombinant contient principalement des mutations BA.2 (notamment le gène de la protéine Spike) et des mutations BA.1 pour NSP1-6.
Dans son rapport du 22 mars, l’agence de sécurité sanitaire britannique, l’UKHSA, a rapporté 637 cas du nouveau variant XE, soit moins de 1% des séquençages réalisés au RU[1].
Ils sont géographiquement répartis dans toute l'Angleterre, mais la plupart des cas ont été observés dans l'est de l'Angleterre, à Londres et dans le sud-est. Le premier cas a été détecté par séquençage le 19 janvier 2022 et « leur nombre augmente », indique l’agence.
Initialement, le taux de croissance de XE n'étaient pas significativement différents de celui de BA.2, mais en utilisant des données les plus récentes jusqu'au 16 mars 2022, le taux de croissance de XE s’est avéré supérieur de 9,8 % à celui de BA.2.
À ce stade l’agence reste prudente et conclut « qu’il n'y a actuellement pas suffisamment de preuves pour tirer des conclusions sur l'avantage de transmissibilité ou d'autres propriétés de ce variant ».
La professeure Susan Hopkins, conseillère médicale en chef de l’UKHSA, a précisé : « les variants recombinants ne sont pas un événement inhabituel, en particulier lorsqu'il existe plusieurs variants en circulation, et plusieurs ont été identifiés au cours de la pandémie à ce jour. Comme pour les autres types de variants, la plupart disparaitront assez rapidement. Ce recombinant XE a montré un taux de croissance variable et nous ne pouvons pas encore confirmer s'il a un véritable avantage de croissance. Jusqu'à présent, il n'y a pas suffisamment de preuves pour tirer des conclusions sur la transmissibilité, la gravité ou l'efficacité du vaccin ».
De son côté, l'Organisation mondiale de la santé (OMS) a publié une mise à jour le 29 mars où elle fait état d’une transmissibilité élevée de XE et indique qu'il pourrait avoir un avantage de croissance de 10% par rapport au sous-variant BA.2[2]. D’autres recombinants en circulation Dans sa nouvelle analyse, l'UKHSA s’intéresse à deux autres recombinants, appelés XF, et XD, tous deux des recombinants de Delta et Omicron BA.1.
Au Royaume-Uni, 38 cas de XF ont été identifiés, bien qu'aucun n'ait été observé depuis la mi-février. Il n'y a actuellement aucune preuve de transmission communautaire au Royaume-Uni.
XD n'a pas été identifié au Royaume-Uni à ce jour, bien que 49 cas aient été signalés de par le monde, en France pour la majorité d'entre eux.
Cet article a été écrit par Aude Lecrubier et initialement publié sur Medscape.
Un nouveau variant XE, mixe de BA.1 et BA.2 a été détecté au Royaume-Uni. Le recombinant contient principalement des mutations BA.2 (notamment le gène de la protéine Spike) et des mutations BA.1 pour NSP1-6.
Dans son rapport du 22 mars, l’agence de sécurité sanitaire britannique, l’UKHSA, a rapporté 637 cas du nouveau variant XE, soit moins de 1% des séquençages réalisés au RU[1].
Ils sont géographiquement répartis dans toute l'Angleterre, mais la plupart des cas ont été observés dans l'est de l'Angleterre, à Londres et dans le sud-est. Le premier cas a été détecté par séquençage le 19 janvier 2022 et « leur nombre augmente », indique l’agence.
Initialement, le taux de croissance de XE n'étaient pas significativement différents de celui de BA.2, mais en utilisant des données les plus récentes jusqu'au 16 mars 2022, le taux de croissance de XE s’est avéré supérieur de 9,8 % à celui de BA.2.
À ce stade l’agence reste prudente et conclut « qu’il n'y a actuellement pas suffisamment de preuves pour tirer des conclusions sur l'avantage de transmissibilité ou d'autres propriétés de ce variant ».
La professeure Susan Hopkins, conseillère médicale en chef de l’UKHSA, a précisé : « les variants recombinants ne sont pas un événement inhabituel, en particulier lorsqu'il existe plusieurs variants en circulation, et plusieurs ont été identifiés au cours de la pandémie à ce jour. Comme pour les autres types de variants, la plupart disparaitront assez rapidement. Ce recombinant XE a montré un taux de croissance variable et nous ne pouvons pas encore confirmer s'il a un véritable avantage de croissance. Jusqu'à présent, il n'y a pas suffisamment de preuves pour tirer des conclusions sur la transmissibilité, la gravité ou l'efficacité du vaccin ».
De son côté, l'Organisation mondiale de la santé (OMS) a publié une mise à jour le 29 mars où elle fait état d’une transmissibilité élevée de XE et indique qu'il pourrait avoir un avantage de croissance de 10% par rapport au sous-variant BA.2[2]. D’autres recombinants en circulation Dans sa nouvelle analyse, l'UKHSA s’intéresse à deux autres recombinants, appelés XF, et XD, tous deux des recombinants de Delta et Omicron BA.1.
Au Royaume-Uni, 38 cas de XF ont été identifiés, bien qu'aucun n'ait été observé depuis la mi-février. Il n'y a actuellement aucune preuve de transmission communautaire au Royaume-Uni.
XD n'a pas été identifié au Royaume-Uni à ce jour, bien que 49 cas aient été signalés de par le monde, en France pour la majorité d'entre eux.
Cet article a été écrit par Aude Lecrubier et initialement publié sur Medscape.
Dans son rapport du 22 mars, l’agence de sécurité sanitaire britannique, l’UKHSA, a rapporté 637 cas du nouveau variant XE, soit moins de 1% des séquençages réalisés au RU[1].
Ils sont géographiquement répartis dans toute l'Angleterre, mais la plupart des cas ont été observés dans l'est de l'Angleterre, à Londres et dans le sud-est. Le premier cas a été détecté par séquençage le 19 janvier 2022 et « leur nombre augmente », indique l’agence.
Initialement, le taux de croissance de XE n'étaient pas significativement différents de celui de BA.2, mais en utilisant des données les plus récentes jusqu'au 16 mars 2022, le taux de croissance de XE s’est avéré supérieur de 9,8 % à celui de BA.2.
À ce stade l’agence reste prudente et conclut « qu’il n'y a actuellement pas suffisamment de preuves pour tirer des conclusions sur l'avantage de transmissibilité ou d'autres propriétés de ce variant ».
La professeure Susan Hopkins, conseillère médicale en chef de l’UKHSA, a précisé : « les variants recombinants ne sont pas un événement inhabituel, en particulier lorsqu'il existe plusieurs variants en circulation, et plusieurs ont été identifiés au cours de la pandémie à ce jour. Comme pour les autres types de variants, la plupart disparaitront assez rapidement. Ce recombinant XE a montré un taux de croissance variable et nous ne pouvons pas encore confirmer s'il a un véritable avantage de croissance. Jusqu'à présent, il n'y a pas suffisamment de preuves pour tirer des conclusions sur la transmissibilité, la gravité ou l'efficacité du vaccin ».
De son côté, l'Organisation mondiale de la santé (OMS) a publié une mise à jour le 29 mars où elle fait état d’une transmissibilité élevée de XE et indique qu'il pourrait avoir un avantage de croissance de 10% par rapport au sous-variant BA.2[2]. D’autres recombinants en circulation Dans sa nouvelle analyse, l'UKHSA s’intéresse à deux autres recombinants, appelés XF, et XD, tous deux des recombinants de Delta et Omicron BA.1.
Au Royaume-Uni, 38 cas de XF ont été identifiés, bien qu'aucun n'ait été observé depuis la mi-février. Il n'y a actuellement aucune preuve de transmission communautaire au Royaume-Uni.
XD n'a pas été identifié au Royaume-Uni à ce jour, bien que 49 cas aient été signalés de par le monde, en France pour la majorité d'entre eux.
Cet article a été écrit par Aude Lecrubier et initialement publié sur Medscape.
Un nouveau variant XE, mixe de BA.1 et BA.2 a été détecté au Royaume-Uni. Le recombinant contient principalement des mutations BA.2 (notamment le gène de la protéine Spike) et des mutations BA.1 pour NSP1-6.
Dans son rapport du 22 mars, l’agence de sécurité sanitaire britannique, l’UKHSA, a rapporté 637 cas du nouveau variant XE, soit moins de 1% des séquençages réalisés au RU[1].
Ils sont géographiquement répartis dans toute l'Angleterre, mais la plupart des cas ont été observés dans l'est de l'Angleterre, à Londres et dans le sud-est. Le premier cas a été détecté par séquençage le 19 janvier 2022 et « leur nombre augmente », indique l’agence.
Initialement, le taux de croissance de XE n'étaient pas significativement différents de celui de BA.2, mais en utilisant des données les plus récentes jusqu'au 16 mars 2022, le taux de croissance de XE s’est avéré supérieur de 9,8 % à celui de BA.2.
À ce stade l’agence reste prudente et conclut « qu’il n'y a actuellement pas suffisamment de preuves pour tirer des conclusions sur l'avantage de transmissibilité ou d'autres propriétés de ce variant ».
La professeure Susan Hopkins, conseillère médicale en chef de l’UKHSA, a précisé : « les variants recombinants ne sont pas un événement inhabituel, en particulier lorsqu'il existe plusieurs variants en circulation, et plusieurs ont été identifiés au cours de la pandémie à ce jour. Comme pour les autres types de variants, la plupart disparaitront assez rapidement. Ce recombinant XE a montré un taux de croissance variable et nous ne pouvons pas encore confirmer s'il a un véritable avantage de croissance. Jusqu'à présent, il n'y a pas suffisamment de preuves pour tirer des conclusions sur la transmissibilité, la gravité ou l'efficacité du vaccin ».
De son côté, l'Organisation mondiale de la santé (OMS) a publié une mise à jour le 29 mars où elle fait état d’une transmissibilité élevée de XE et indique qu'il pourrait avoir un avantage de croissance de 10% par rapport au sous-variant BA.2[2]. D’autres recombinants en circulation Dans sa nouvelle analyse, l'UKHSA s’intéresse à deux autres recombinants, appelés XF, et XD, tous deux des recombinants de Delta et Omicron BA.1.
Au Royaume-Uni, 38 cas de XF ont été identifiés, bien qu'aucun n'ait été observé depuis la mi-février. Il n'y a actuellement aucune preuve de transmission communautaire au Royaume-Uni.
XD n'a pas été identifié au Royaume-Uni à ce jour, bien que 49 cas aient été signalés de par le monde, en France pour la majorité d'entre eux.
Cet article a été écrit par Aude Lecrubier et initialement publié sur Medscape.